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Échos > 2020 > L’opposition au développement de l’éolien en France dans le cadre de la programmation pluriannuelle de l’énergie se manifeste de plus en plus


L’opposition au développement de l’éolien en France dans le cadre de la programmation pluriannuelle de l’énergie se manifeste de plus en plus

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L’opposition au développement de l’éolien en France dans le cadre de la programmation pluriannuelle de l’énergie se manifeste de plus en plus et de façon très argumentée, tant sur le terrain que dans les médias nationaux ou spécialisés.

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  PARIS (MPE-Média) –

La chronique qui suit a été écrite par Michel Faure, expert membre du Collectif « Énergie et vérité », en réponse à un point de vue de Jean-Louis Bal (Syndicat des énergies renouvelables) et Rosaline Corinthein (Engie - Green) lu dans le Figaro. Nous vous la proposons en lecture au moment où de nombreux projets menaçent des sites aussi remarquables et mondialement connus que la montagne Sainte-Victoire proche d’Aix-en-Provence, immortalisée par le peintre Cézanne



(photo ci-contre).

La nouvelle ministre de la transition énergétique Barbara Pompili, ex Europe écologie les verts devenue République en marche maintient pourtant le cap d’une transition énergétique chèrement budgetée et contraire à la lutte contre le réchauffement climatique.
Mme Pompili défendait l’an dernier le moratoire sur le programme nucléaire ASTRID jusqu’en 2050.

Michel Faure nous explique ici pourquoi le développement de l’éolien – terrestre pour le moins, en mer au moins autant NDLR – est une grave erreur

« Oui, effectivement elles tournent …mais quand il y a du vent ! »

Répondant à des articles récents de personnalités qui s’élevaient contre le développement des éoliennes en France, deux responsables de cette industrie ont émis un plaidoyer pro domo intitulé « Et pourtant elles tournent… ». Défendre son gagne-pain peut se comprendre. En revanche, si on est préoccupé par le problème du réchauffement climatique, par la lutte contre le gaspillage d’argent public, par la recherche d’une réelle relance économique et par la sauvegarde de nos campagnes, la défense un peu pitoyable de ce gagne-pain ne justifie pas qu’on laisse passer sans réaction un tel tissu de contre-vérités. Explication.

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…/… Mais ces nouveaux moyens de production sont aléatoires et non pilotables ; il leur faut donc compenser l’absence de vent (4 heures sur 5) ou l’inefficacité des cellules solaires

(7 heures sur 8). La compensation s’opère actuellement par des centrales au charbon et au lignite (très polluantes en CO2). Le problème est tel que pour essayer de limiter les émissions, leur gouvernement a décidé d’importer massivement du gaz de Russie ; le gaz est un peu moins polluant mais ce sera pleinement opérationnel d’ici une dizaine d’années après arrêt complet des centrales charbon et lignite (leur énergie domestique) ; cela mettra l’Allemagne en dépendance énergétique de la Russie mais ils consommeront toujours des énergies fossiles émettrices de CO2 (du gaz…).
En attendant, malgré 15 années d’investissement d’investissements massifs dans les EnR, les émissions allemandes de CO2 n’auront pas diminué d’un gramme et ce pays restera le plus gros pollueur d’Europe.

6 fois moins d’émissions de CO2 que les allemands

 

In Le Figaro Magazine le 22 mai dernier (Ph SD)


Revenons en France. Avec son énergie nucléaire et hydraulique, c’est le pays d’Europe qui émet le moins de CO2 pour produire son électricité (6 fois moins que les Allemands).
Les pro-éoliens font parler des techniciens de RTE. Alors laissons s’exprimer une autorité indépendante, le Président de la Commission de Régulation de l’Énergie ; il a déclaré devant les députés en automne 2019 : « Grâce au mix énergétique décarboné, composé principalement de nucléaire et d’hydroélectrique, nous bénéficions déjà en France, de faibles émissions de CO2 et d’un prix de l’électricité maîtrisé. Nous émettons six fois moins de CO2 que nos voisins allemands et le prix de l’électricité pour un consommateur résidentiel moyen est de l’ordre de 180 euros par mégawattheure contre 300euros en Allemagne. Le développement des énergies renouvelables électriques ne sert donc pas à réduire les émissions de CO2. Il faut le rappeler, car on dit beaucoup de mensonges à ce sujet. Cela n’a aucun sens et procède d’une forme de populisme idéologique. »

 


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