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Echos > 2016 > France: Wind Industry Suspected scam: the miracle investment turns into a rout

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FRANCE

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http://www.boursorama.com/actualites/soupcons-d-arnaque-le-placement-miracle-vire-a-la-deroute-c09fb0be31d4bcae346de5757b06f99e
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http://www.leparisien.fr/economie/votre-argent/arnaque-le-placement-miracle-vire-a-la-deroute-21-01-2016-5471591.php#xtor=AD-32280599&xtref=http%3A%2F%2Fwww.boursorama.com%2Factualites%2Fsoupcons-d-arnaque-le-placement-miracle-vire-a-la-deroute-c09fb0be31d4bcae346de5757b06f99e

EOLIEN: Soupçons d'arnaque : le placement miracle vire à la déroute
LE FAIT DU JOUR. En faisant miroiter rendements records et défiscalisation, FSB Holding a englouti des millions d'euros d'épargne.
La justice soupçonne une gigantesque arnaque.

FRANCE: WIND INDUSTRYSuspected scam: the miracle investment turns to rout
THE FACT OF THE DAY. By offering attractive opportunities for making quick money and tax exemption returns FSB Holding engulfed millions of euros of savings. Justice suspect a gigantic scam.

 

English translation

21/01/2016 à 07:59

Dossier Réalisé Par boris Cassel et Matthieu Pelloli | 21 Janv. 2016, 04h10 | MAJ : 21 Janv. 2016, 07h59

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Soupçons d'arnaque : le placement miracle vire à la déroute

Ce sont les pigeons de l'éolien. Chômeurs, retraités, employés... ils sont de toutes les classes sociales, de toutes les régions françaises, de tous les niveaux d'études. Tous ont placé, les yeux fermés, leurs économies dans des produits financiers alléchants, censés faire pousser des champs d'éoliennes et de panneaux solaires. Croyant préparer l'avenir, ils hypothéquaient leur futur. « On compte plusieurs milliers de clients floués », assure Hélène Féron-Poloni, l'une des avocates des victimes. Car, oui, il s'agit de victimes. Victimes de leur propre crédulité, peut-être. Les ressemblances avec d'autres grandes escroqueries financières (Madoff, Aristophil, etc.) sont troublantes : rendements promis mirobolants, des millions d'euros (40 M€ précisément) évaporés, des montages opaques, une multitude de sociétés imbriquées les unes dans les autres... Il reste que ces épargnants sont avant tout victimes de financiers sans scrupules.

>> TEMOIGNAGE. Du cadre au chômeur, ils se sentent floués.

Où sont donc passés les 40 M€ des épargnants séduits par les produits du groupe FSB Holding et sa filiale France Energies Finance (FEF) ? Ce sera à la justice de l'établir. Selon nos informations, une enquête préliminaire est ouverte au parquet de Paris. La brigade financière tente d'éclaircir cette affaire tentaculaire aux ramifications internationales. Les enquêteurs s'appuient sur plusieurs signalements de l'Autorité des marchés financiers (AMF) et de Tracfin, la cellule antiblanchiment de Bercy.

Alors que la société qui les a floués, le groupe FSB Holding, est en redressement judiciaire, les épargnants se sont constitués en association. Objectif : limiter la casse. « Si nous récupérons 50 % de notre capital, nous serons contents », confie Philippe Barbet, le président. On leur avait pourtant promis des rendements « garantis » de 7 %. Trop beau pour être vrai ? L'Autorité des marchés ...

Où sont donc passés les 40 M€ des épargnants séduits par les produits du groupe FSB Holding et sa filiale France Energies Finance (FEF) ? Ce sera à la justice de l'établir. Selon nos informations, une enquête préliminaire est ouverte au parquet de Paris. La brigade financière tente d'éclaircir cette affaire tentaculaire aux ramifications internationales. Les enquêteurs s'appuient sur plusieurs signalements de l'Autorité des marchés financiers (AMF) et de Tracfin, la cellule antiblanchiment de Bercy.

Alors que la société qui les a floués, le groupe FSB Holding, est en redressement judiciaire, les épargnants se sont constitués en association. Objectif : limiter la casse. « Si nous récupérons 50 % de notre capital, nous serons contents », confie Philippe Barbet, le président. On leur avait pourtant promis des rendements « garantis » de 7 %. Trop beau pour être vrai ? L'Autorité des marchés financiers (AMF) alerte : « Le rendement rémunère un risque. S'il est trop élevé, c'est qu'il y a danger. »

Ils vendaient du vent !



Des centrales électriques photovoltaïques en Guyane aux flux financiers vers le Luxembourg, en passant par les beaux quartiers parisiens... Les produits concoctés par les filiales du groupe FSB Holding — comme la Financière de Saint-Barth... — ont floué plus de mille épargnants et parfois englouti les économies d'une vie. La société est aujourd'hui en redressement judiciaire. « Le Parisien » et « Aujourd'hui en France » ont pu consulter l'inquiétant rapport de l'administrateur judiciaire récemment nommé pour sauver ce qui peut encore l'être.

L'origine du problème

Au cours des cinq dernières années, FSB Holding a créé des instruments financiers dont le but affiché était de financer le développement des énergies renouvelables, comme les éoliennes ou le photovoltaïque (panneaux solaires). Ces produits étaient commercialisés par plusieurs sociétés de gestion de patrimoine.

Retour de bâton pour le Girardin industriel
Pour inciter les investisseurs à financer le développement économique des départements d'outre-mer, l'Etat a mis en place un dispositif fiscal particulier. Appelé Girardin industriel, il offre d'énormes ristournes fiscales aux particuliers plaçant leur argent dans des sociétés chargées d'investir sur place, notamment dans la construction de centrales électriques. Par le biais d'une de ses filiales — France Energies Finance (FEF) —, FSB Holding a ainsi mené en 2010 et 2011 deux campagnes de défiscalisation. Selon le rapport de l'administrateur judiciaire, quelque 12 M€ ont été récoltés auprès de 840 contribuables. Leur réduction d'impôt n'est validée par le fisc que si les centrales produisent bel et bien du courant. Problème, « les éoliennes n'étant toujours pas à ce jour en l'état productif, note l'administrateur, la défiscalisation opérée par les investisseurs semble pouvoir être contestée par l'administration fiscale ». Pis, il « s'interroge sur la réalité du montage ».

Le 7 % rendement fait pschitt

C'est l'autre grand produit proposé aux épargnants. Il s'agissait d'investir directement dans des sociétés chargées de développer des projets d'énergie renouvelable, à la fois en outre-mer (Réunion, Guadeloupe, Martinique) mais aussi en métropole (à Montvendre dans la Drôme). 28 M€ ont été levés auprès de 785 épargnants. Le hic ? Les « projets annoncés [...] n'ont ni consistance ni réalité ». Du coup, « des écarts très significatifs (plusieurs millions d'euros) ont été constatés entre les montants souscrits par les investisseurs et les investissements réalisés ». En clair, une partie de l'argent a disparu.

La justice saisie

Qu'il s'agisse de l'Autorité des marchés financiers ou de l'administrateur judiciaire, plusieurs organismes ont signalé ces dysfonctionnements au parquet de Paris. Selon nos informations, la brigade financière de la police judiciaire parisienne est chargée de cette enquête. Une source proche du dossier évoque un soupçon d'arnaque du style pyramide de Ponzi (montage financier frauduleux) dont les fonds auraient pu fuiter vers des « structures opaques dans plusieurs pays européens », notamment au Luxembourg.

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Projets éoliens participatifs : la double peine

Publié le 16 avril 2015 dans Bourse et investissements, Monnaie et finance

Les Allemands y avaient pensé avant nous, leur retour d’expérience stigmatise un placement à haut risque et bien peu transparent.

Par Jean-Pierre Riou.

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Les incidences néfastes des projets éoliens sur la qualité de vie des riverains font désormais l’objet d’une abondante documentation. L’avenir de cette filière est remis en cause par les règles de la concurrence imposées par la Commission européenne, mais surtout, par l’émergence de technologies nouvelles exemptes du pêché capital d’intermittence et susceptibles de les disqualifier définitivement. L’acceptabilité sociale comme la défiance de cette technologie qui dépend des aléas du vent sont de nature à compromettre les nouveaux projets ainsi que leur financement.

Les projets participatifs permettent d’agir positivement sur les deux tableaux. Apaisant les craintes par des promesses de revenus substantiels, sur fond de bonne action pour la planète.

Les Allemands y avaient pensé avant nous, leur retour d’expérience stigmatise un placement à haut risque et bien peu transparent. À la suite de la faillite d’un installateur d’éoliennes qui avait entrainé de grosses pertes pour 75 000 petits épargnants, le gouvernement allemand avait demandé une plus grande vigilance à l’autorité des marchés financiers (Bafin), voire une interdiction totale de ces placements « éthiques ».

En France, nous assistons à la démarche inverse, puisque le gouvernement veut, au contraire, en supprimer tout contrôle de l’autorité financière.

Cette volonté a entraîné un courrier indigné de la Compagnie des Conseils en Gestion de Patrimoine Indépendants (CGPI) qui rappelle les dégâts déjà occasionnés sur des milliers d’épargnants trop crédules par l’énergie photovoltaïque. Ce courrier mentionne le risque lié au crowfunding des projets participatifs et la dérive « kafkaïenne » liée aux nouvelles dispositions qui, avec la complicité passive des Pouvoirs publics, ne permettent aux épargnants « aucun moyen de vérifier la création des sociétés, l’achat du matériel, son installation et la gestion avant de s’être dessaisis de leurs fonds. La requalification leur fait subir une double peine, fiscale et capitalistique ».

De fait, la lettre de la déontologie financière « Deontofi.com » vient d’annoncer une vague d’arnaques et relate une des « tartuferies boursières » de ce secteur « déjà mal famé » qui n’aurait désormais plus de garde-fou. Les appels de fonds sont actuellement légion, accompagnés parfois de bonne action supplémentaire pour la planète.

Bien loin de la gestion en bon père de famille officiellement préconisée pour administrer les collectivités locales, de nombreux élus rêvent de s’improviser spéculateurs financiers. Leurs emprunts toxiques ayant déjà failli mener leur commune à la ruine.

Au massacre environnemental renouvelable, s’ajoute désormais le spectre d’un désastre financier.

 

WIND INDUSTRY

FRANCE: WIND INDUSTRY

Suspected scam: the miracle investment turns to rout
THE FACT OF THE DAY. By offering attractive opportunities for making quick money and tax exemption returns FSB Holding engulfed millions of euros of savings. Justice suspect a gigantic scam.

(Google translate)
File Directed By boris and Matthew Cassel Pelloli | 21 Jan 2016, 4:10. | Update: Jan 21 2016, 7:59.

These are the pigeons of wind power. Unemployed, pensioners, employees ... they are all social classes, all French regions, at all levels of study. All set, eyes closed, mouth watering their savings in financial products, expected to grow wind farms and solar panels.

Believing prepare for the future, they mortgaged their future. "There are thousands of cheated customers," says Hélène-Féron Poloni, one of the lawyers of the victims. Because, yes, they are victims. Victims of their own credulity, perhaps. The similarities with other major financial fraud (Madoff, Aristophil, etc.) are troubling: returns promised windfall, millions of euros (€ 40 million specifically) evaporated, blackout fixtures, a multitude of interlinked companies into one others ... However, these investors are primarily victims of unscrupulous financial.

>> TESTIMONY. Frame the unemployed, they feel cheated.

Where have the € 40 million of investors attracted by products FSB Holding Group and its subsidiary France Energies Finance (ETF)? This will be to establish justice. Reportedly, a preliminary hearing is open to the Paris prosecutor. The financial police attempts to clear up this sprawling affair with international ramifications. Investigators are based on several reports of the Financial Markets Authority (AMF) and Tracfin, the anti-money laundering cell Bercy.

While the company that defrauded the FSB Holding Group, is in receivership, investors have formed an association. Objective: To limit the damage. "If we get 50% of our capital, we will be happy," says Philippe Barbet, President. They had promised their yield "guaranteed" by 7%. Too good to be true ? The Financial Markets Authority (AMF) warning: "The performance pays a risk. If it is too high, there is danger. "

They sold the wind!

Photovoltaic power plants in Guyana financial flows to Luxembourg, through the beautiful neighborhoods of Paris ... The products concocted by subsidiaries Holding Group FSB - as Financière de Saint-Barth ... - over a thousand have cheated Investors sometimes swallowed the savings of a lifetime. The company is now in receivership. "Le Parisien", and "Today in France" could see the disturbing report of the newly appointed administrator to save what can still be.

The origin of the problem
Over the past five years, FSB Holding has created financial instruments whose stated purpose was to finance the development of renewable energies, such as wind turbines or photovoltaic (solar panels). These products were marketed by several wealth management companies.

Backlash Industrial Girardin
To encourage investors to finance economic development departments overseas, the state has set up a special tax system. Called industrial Girardin, it offers enormous tax rebates to individuals putting their money into companies responsible for investing locally, particularly in the construction of power plants. Through one of its subsidiaries - France Energies Finance (ETF) - FSB Holding has conducted in 2010 and 2011 two campaigns for tax exemption. According to the report of the administrator, some € 12 million were collected from 840 taxpayers. Their tax reduction is approved by the tax authorities if the plants produce indeed of current. Problem, "the wind is still not so far in the productive state, says the administrator, the tax exemption made by investors seems to be challenged by the tax authorities." Worse, he "questions the reality of the assembly."

The 7% yield is pschitt
This is the other great products offered to investors. This was to invest directly in companies contracted to develop renewable energy projects, both overseas (Réunion, Guadeloupe, Martinique) but also in France (in Montvendre Drôme). € 28 million were raised from 785 investors. The catch? The "projects announced [...] have neither consistency nor reality." So, "very significant differences (several million euros) were found between the amounts subscribed by investors and investments." Clearly, part of the money has gone.

Entering justice
Whether the AMF or the administrator, several organizations have reported these problems to the Paris prosecutor. Reportedly, the financial police in the Paris Judicial Police is in charge of this investigation. A source close to the matter evokes a hint of scam pyramid style Ponzi (fraudulent financial arrangements) which funds could fuiter towards "opaque structures in several European countries", including Luxembourg.


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