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Echos > 2014 > Die Konverterstation eines Offshore-Windparks schmorte durch

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Allemagne : le rêve d’un parc éolien offshore géant tourne au cauchemar

offshore

Publié le 24 septembre 2014

Échec d’un projet éolien de grande ampleur qui remet en question toute la politique écologiste bâtie jusqu’à présent en Allemagne.

Par Pierre Gosselin.
Un article du site Skyfall.

Le numéro 35/2014 de Spiegel Magazine attire l’attention sur l’échec grandissant du premier projet ambitieux d’énergie éolienne offshore, BARD Offshore 1, qui vise à devenir un modèle pour le monde en fournissant sur une large échelle une énergie verte et propre.

Le parc éolien BARD 1, miné par des problèmes techniques majeurs et sans solution visible, effraye toute l’industrie Allemande de l’offshore. Pour l’instant, les choses auraient difficilement pu aller plus mal sur le plan technique, et maintenant sur les plans financier et juridique. Pour l’Allemagne, une nation hautement estimée en science, ingénierie et prouesses techniques, le projet d’énergie à grande échelle menace de tourner en déconfiture monumentale. Voir le contexte ici et ici.

Filtres électriques grillés

Le problème concerne le parc éolien offshore BARD 1 en Mer du Nord. Initialement le parc fut officiellement ouvert en Août de l’an dernier, mais a dû être fermé immédiatement en raison de problèmes techniques. Puis en mars 2014, les ingénieurs tentèrent à nouveau de mettre en ligne l’énorme parc éolien, et ils échouèrent encore car un court-circuit (wild current) grilla les filtres d’un transformateur électrique au large après juste quelques heures. À l’heure actuelle, 6 mois plus tard, il semble que les ingénieurs ne soient pas près de trouver une solution.

Énergie perdue évaluée à 340 millions d’euros

L’édition papier du Spiegel note que les ingénieurs s’efforcent de solutionner les problèmes techniques en question pour amener sur le marché la production de 80 éoliennes 100 km au large jusqu’au rivage via un transformateur. Le projet a maintenant pris plus d’un an de retard et Spiegel estime que le manque à gagner en énergie non produite pourrait atteindre 340 millions d’euros.

Maintenant les avocats s’y mettent

Comme les retards et les pertes financières s’accumulent, les investisseurs et les banques, qui ont versé des milliards dans le projet, deviennent de plus en plus nerveux. Le Spiegel écrit que non seulement l’origine des problèmes techniques est fiévreusement recherchée, mais c’est aussi la chasse aux responsables. Le Spiegel écrit : « En fait, non seulement les ingénieurs travaillent fiévreusement aux réparations, mais les avocats sont aussi impliqués. En même temps tout se résume à la question de la responsabilité du fiasco – et des coûts. »

Le Spiegel : « un problème pour toute l’industrie verte »

Les problèmes à BARD 1 sont si graves que  Le Spiegel écrit que c’est « un problème pour l’ensemble de l’industrie de l’énergie verte ». Le Trianel Windpark Borkum, le deuxième projet éolien Allemand en importance, est prévu d’entrer en production ce mois-ci, mais personne n’est sûr que le parc fonctionnera en douceur rapporte Spiegel.

« C’est un système presque totalement défectueux »

Moulins à vent, éoliennes

Le problème, écrit Le Spiegel, est que le parc éolien est loin au large, rendant impossible d’amener la puissance à la côte avec une technologie conventionnelle. Le courant ne peut pas être acheminé à la côte en alternatif mais doit être transmis comme courant continu. Malheureusement, cette fonction n’est pas facile à gérer. Le Spiegel interroge un expert pour savoir s’il sera possible de résoudre les gros problèmes. Hans Günter Eckel, Professeur d’électronique de Puissance à l’Université de Rostock : « Il est fort probable qu’il ne s’agisse pas que d’un seul élément responsable, mais plutôt d’un système totalement défectueux. Il va falloir de la patience. C’est une technologie entièrement nouvelle et complexe. »

Le Spiegel résume cela : « l’industrie est nerveuse. Chez Trianel, ils ont décidé de suspendre la décision de construire un parc éolien supplémentaire de 200 MW jusqu’à plus ample informé. »
Tout à coup chacun joue la prudence – attendant de voir si BARD 1 fonctionne. Au fond ils commencent à se demander si l’ensemble du projet est faisable ou non, question qui aurait dû être posée il y a des années.

Une chose devient très claire : dans la ruée folle vers l’énergie verte, investisseurs et politiciens ont mis la charrue avant les bœufs. Les mises en garde furent nombreuses, mais furent simplement rejetées avec désinvolture. Maintenant, investisseurs et avocats gémissent bruyamment face au dur atterrissage qui s’annonce proche.


Sur le web. Traduction de l’allemand Scaletrans.

http://www.contrepoints.org/2014/09/24/182200-allemagne-le-reve-dun-parc-eolien-offshore-geant-tourne-au-cauchemar

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Spiegel: Germany’s Large-Scale Offshore Windpark Dream Morphs Into An Engineering And Cost Nightmare

By P Gosselin on 11. September 2014

http://notrickszone.com/2014/09/11/spiegel-germanys-large-scale-offshore-windpark-dream-morphs-into-an-engineering-and-cost-nightmare/

The print 35/2014 edition of Spiegel magazine focuses on the growing failure of Germany’s first ambitious offshore wind energy project, BARD Offshore 1, which aims to be a model for the world in providing clean, green energy on a large scale.

Bard Offshore windpark

BARD 1 windpark spooks the entire German offshore wind industry, plagued by major technical problems with no end in sight. Photo: Bard.

So far things hardly could have gotten any worse technically, and now financially and legally. For Germany, a highly admired nation when it comes to science, engineering, and technical prowess, the large scale energy project threatens to morph into an embarrassment of monumental dimensions. See more background here and here.

Fried electrical filters

The trouble surrounds the BARD 1 offshore windpark in the North Sea. Originally the park had been officially opened last year in August, but had to shut down almost immediately because of technical faults.

Then in March, 2014, engineers tried once again to bring the massive windpark online, again they were met with failure as “wild current” fried filters an offshore electrical converter station after a just a few mere hours.

Today, 6 months later, it appears engineers are not any closer to finding a solution.

Lost power valued at 340 million euros

The print edition of Spiegel writes that engineers are still scrambling to sort out the technical problems involved in bringing power from 80 turbines 100 km offshore through a converter station, and then onshore to markets. The project has now been delayed more than one year and Spiegel estimates that the lost power generation could be as high as 340 million euros in value.

Lawyers now getting involved

As the delays grow and financial losses mount, the investors and banks who had poured billions into the project are getting increasingly nervous. Spiegel writes that not only the hunt for the root cause of the technical problem is feverishly underway, but so is the hunt to find the responsible parties. Spiegel writes:

Indeed not only the engineers have been working feverishly on the repairs, but also lawyers are now involved. In the meantime everything has turned to the question of who is responsible for the fiasco – and the costs.”

Spiegel: “problem for entire green industry”

The problems at BARD 1 are so serious that Spiegel writes it is “a problem for the entire green energy industry“. The Trianel Windpark Borkum, Germany’s second major offshore wind project, is scheduled to come online this month, but now no one is sure whether or not the park will operate smoothly, Spiegel reports.

“It’s about a faulty total system”

The problem, Spiegel writes, is the great distance the windpark is located from the coast, which makes it impossible to bring the power onshore with conventional technology. The power cannot be transmitted through an underwater cable as alternating current, but rather must be transmitted as DC current. Unfortunately that task is proving not easy to manage.

Spiegel cites an expert on whether it will be possible to solve the big problems. Hans-Günter Eckel, Professor of Power Electronics at the University of Rostock:

Most likely there isn’t a single thing that is responsible, but rather it’s about a faulty total system. It’s going to require patience. It’s a completely new and complex technology.”

Spiegel sums it up:

The industry is nervous. At Trianel they have put off the decision to build an additional 200 MW windpark until further notice.

Suddenly everyone is now playing it safe – waiting to see if BARD 1 will make it. Finally they are beginning to think about whether the whole project is feasible or not – something that should have been done years and years ago.

One thing is becoming very clear: In the mad rush to green energy, investors and politicians leaped before they looked. Warnings were abundant, but were simply dismissed as offhand. Now the investors and proponents are moaning loudly about the hard landing that is coming soon.

- See more at:
f#http://notrickszone.com/2014/09/11/spiegel-germanys-large-scale-offshore-windpark-dream-morphs-into-an-engineering-and-cost-nightmare/#sthash.laz3wbxx.dpuf#

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DER SPIEGEL 35/2014

ser soiegel

Ökostrom

Knall auf hoher See

Von Brendel, Matthias und Traufetter, Gerald

Elektrotechniker rätseln: Die Konverterstation eines Offshore-Windparks schmorte durch. Sind alle im Bau befindlichen Anlagen davon betroffen?

Der riesige Kasten steht auf gelben Stelzen, mitten in der Nordsee. Die Luft in seinem Hauptraum ist rein wie in einer Chipfabrik. Es herrscht Überdruck, und das auf einer Plattform rund hundert Kilometer vor Borkum.

Doch am 23. März dieses Jahres, gegen 22 Uhr abends, macht sich beißender Geruch breit. Der Kunststoff von Isolatoren beginnt zu schmoren. Dann knallt es. Jetzt wissen die Ingenieure: Der Traum vom sauberen Strom von hoher See ist für eine ganze Weile ausgeträumt.

Zwei Filter der Konverterstation Borwin Alpha sind durchgekokelt, zerstört wohl durch den wilden Fluss von elektrischen Schwingungen, die aus dem Windpark Bard 1 in die Konverterstation strömten.

Dabei waren die Techniker die Tage zuvor noch frohen Mutes gewesen. Endlich hatten sie alle 80 Windräder des Parks zusammenschalten können. Die Dreiflügler drehten sich im kräftigen Wintersturm und produzierten bis zu 400 Megawatt Wechselstrom, der in der Anlage zu Gleichstrom umgewandelt wurde. Zum ersten Mal sollte die Elektrizität mit voller Leistung zu den Haushalten am Festland fließen.

Bard 1 ist der erste jener großen Offshore-Windparks weit vor der Nordseeküste, die dereinst das Land nach geglückter Energiewende mit Elektrizität versorgen sollen. Konstant, ökologisch, klimafreundlich. Und dann das: Rauch, ein Knall - und plötzlich steht alles wieder auf null.

Bis heute drehen die Windräder von Bard 1 ins Leere.

Von der Öffentlichkeit weitgehend unbemerkt kämpfen Elektrotechniker des Netzbetreibers Tennet und des Schweizer Anlagenherstellers ABB derzeit darum, die Ursache dieses Malheurs zu finden. "Wir haben noch nicht wirklich verstanden, wie es zu diesem Defekt gekommen ist", so Ulrike Hörchens, Sprecherin des Unternehmens mit Sitz in Bayreuth.

Genau das aber ist es, was die ganze Branche so verunsichert. Wie konnte es zu dem Schlamassel kommen, obwohl doch alle Komponenten des Windparkprojekts für sich genommen gut funktioniert haben. Angst macht sich breit: Was ist mit dem nächsten Park, der schon im September ans Netz gehen soll? Trianel Windpark Borkum heißt er, gehört dem Stadtwerkeunternehmen Trianel, und an guten Tagen ist er von Bard 1 sogar mit bloßem Auge zu sehen. Wird es wieder so eine böse Überraschung geben? "Wir können es nicht vorhersagen", erklären die Trianel-Techniker.

Für die gesamte Ökostrom-Branche ist das ein Problem. Gerade hatte sie wieder Rückenwind verspürt, nachdem Bundeswirtschaftsminister Sigmar Gabriel (SPD) mit seiner Novelle des Erneuerbare-Energien-Gesetzes (EEG) die Offshore-Windkraft weitgehend verschont hatte.

Die Investoren kommen zurück, die Pläne für Windparkprojekte in Nord- und Ostsee werden wieder ausgerollt. Doch mit jedem Tag, an dem die Techniker auf der Plattform Borwin Alpha im Nebel stochern, wächst die Unruhe bei Banken und Investoren, die Kapital für die Milliardenprojekte zuschießen.

Eigentlich sollte Bard 1 Anfang Juni wieder Strom ans Festland liefern, dann Anfang Juli, dann im August. Jetzt traut man sich bei Tennet schon nicht mehr, ein verbindliches Datum anzugeben. Gleich vier Universitäten hat das Unternehmen in die Spurensuche tief in den Spulen und Schaltkreisen von Borwin Alpha eingeschaltet.

Doch längst beteiligen sich nicht nur Ingenieure an der Reparatur, sondern Anwälte sind auf den Plan getreten. Inzwischen läuft alles auf die Frage hinaus, wer die Schuld an dem Fiasko trägt - und die Kosten.

Ursache für die Misere ist eine Eigenart der deutschen Offshore-Windparks: Sie liegen fast alle so weit von der Küste entfernt, dass der von ihnen erzeugte Strom mit herkömmlicher Technik nicht beim Verbraucher ankommt.

Die Hochspannungsunterwasserkabel funktionieren aber über größere Entfernungen nicht mit der gängigen Wechselstromtechnik. Die Elektrizität muss deshalb mit Gleichstromkabeln an Land transportiert werden.

Das klingt einfach, ist aber auf See ein anspruchsvolles Unterfangen. Die sogenannten Hochspannungs-Gleichstrom-Übertragungsanlagen, im Fachjargon auch kurz HGÜ-Anlagen genannt, werden derzeit nur von drei Herstellern weltweit angeboten, und nur zwei haben bereits solche Gewerke für den Offshore-Einsatz tatsächlich gebaut: ABB und Siemens.

ABB war der erste Anbieter von Offshore-HGÜ-Anlagen überhaupt, und ausgerechnet die Erste wurde für jenen Windpark namens Bard 1 installiert. Der Netzbetreiber muss den Windpark aber für jede Kilowattstunde entschädigen, die dieser erzeugen, aber nicht an Land liefern kann - sofern dies nicht in der Verantwortung des Windparks liegt.

Und genau darum geht der hinter den Kulissen geführte Streit: wer Schuld daran hat, dass Bard 1 derzeit keinen Strom ins Netz einspeist. Bei optimalen Windverhältnissen schafft der Park 9,6 Millionen Kilowattstunden und nimmt dafür stattliche 1,8 Millionen Euro ein - pro Tag. Zwar dreht ein Offshore-Windpark nicht immer auf voller Leistung, aber über das Jahr kann schnell eine Rechnung von 340 Millionen Euro zusammenkommen.

Zu den Einnahmeverlusten addieren sich die Baukosten für Borwin Alpha und das Gleichstromseekabel in Höhe von 400 Millionen Euro. In der Branche ist bekannt, dass die Anlage bis heute nicht durch Tennet endabgenommen ist. Weder Tennet noch ABB wollen sich zu dem Thema äußern. Es wird demnach auch noch Streit über den Kaufpreis geben. Am Ende könnte der deutsche Stromkunde die Zeche zahlen. Denn Tennet kann die Schadenssumme umschlagen auf die Netzentgelte, einem unscheinbaren Unterpunkt auf jeder Stromrechnung.

Die Branche hofft, dass es sich bei dem Borwin-Desaster um ein Problem mit der darin verbauten Konvertertechnik handelt. Die gilt als veraltet und wird nicht mehr eingesetzt. Als Fehlerquelle haben die Ingenieure bislang sogenannte Oberschwingungen ausgemacht, die sich in dem Leitungsnetz des Windpark und der Konverterstation aufbauen. Diese tückischen Stromflüsse erzeugen in den Anlagen so heftige Spannungsausschläge, dass die für das Abfangen der Oberschwingungen installierten Filter versagen.

Die Ursache für die Oberschwingungen ist nicht leicht zu identifizieren. "Es gibt womöglich nicht den einzigen Schuldigen, sondern ein fehlerhaftes Funktionieren des Gesamtsystems", analysiert Hans-Günter Eckel, Professor für Leistungselektronik an der Universität Rostock.

Eckel wäre kein Ingenieur, wenn er die Probleme nicht für lösbar hielte. "Geduld ist gefordert. Das ist eine vollständig neue und komplexe Technik", sagt Eckel. Eine Schwierigkeit liege darin, dass "viele Anlagen gleichzeitig gebaut werden, bevor die erste in Betrieb gegangen ist". Das sei ein schmerzhafter Lernprozess. Er glaubt aber, dass die Hersteller mit den ersten Anlagen Erfahrungen gewonnen haben, um somit weitere Anlagen reibungsloser produzieren zu können.

Die Technik steckt offenbar voller unbekannter Größen. Das zeigte sich bei einem 24-Stunden-Durchleitungstest auf einer anderen HGÜ-Anlage mit einer neuen Konvertertechnik, die Tennet und Siemens am 6. August angesetzt hatten. Der wurde "nach wenigen Stunden abgebrochen", so ein Sprecher des dort auf Netzanschluss hoffenden Windparks "Meerwind". Ursachen seien ihm nicht bekannt. Handelt es sich also um einen Fehler, der in allen Anlagen steckt, alten wie neuen?

Die Branche ist verunsichert. Bei Trianel hat man die Entscheidung zum Bau eines weiteren 200-MW-Windparks bis auf Weiteres verschoben. Bei Trianel heißt es: "Alle gucken auf Tennet."

 


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