Biodiversité > 2014 > Les éoliennes tuent les oiseaux par centaines de milliers…
(from Gerti Stiefel www.mensch-natur-bw.de 17 novembre2015 )
Les éoliennes sont de pièges mortels pour les oiseaux et les chauves-souris
Cette video montre la cruelle réalité de ce qui font les éoliennes aux oiseaux et aux chauves-souris
Attention ces images sont difficiles à supporter
Dieses Video zeigt die grausame Realität, was den Vögeln und Fledermäusen durch Windkraftanlagen angetan wird.
Vorsicht die Bilder sind schwer zu ertragen.
http://lepeuple.be/les-eoliennes-tuent-les-oiseaux-par-centaines-de-milliers/52521
Environnement & Sciences 1 septembre 2015
La Libre Belgique publiait un petit article très récemment, annonçant le passage à Woluwé des premières cigognes en migration vers le Sud. Très sympa, la presse officielle. Mais quand il s’agit de montrer les dommages causés par les éoliennes à l’avifaune, ces journaux bien-pensants dans le droit fil de l’écologie politique se taisent avec obstination.
Et pourtant, l’hécatombe est terrible. Et les oiseaux qui en souffrent le plus sont les grands rapaces. L’association flamande Natuurbehoud Vlaanderen (l’équivalent de Natagora en francophonie) avait fait le calcul au début des années 2000: chaque éolienne tue 25 oiseaux par an en Belgique. Mais ce sont des centaines d’oiseaux qui sont tués par les éoliennes situées sur les couloirs de migration comme à Zeebruges, le long de la côte. Ces éoliennes font aussi une hécatombe dans la colonie de sternes naines qui nichent dans le port. N’oublions pas les milliers de chauves-souris, grands alliés de l’agriculture par le nombre d’insectes qu’elles mangent chaque nuit, littéralement aspirées par les turbulences causées par les pales et dont la cage thoracique est écrasée.
La secte des écologistes politiques n’en a cure: pour eux, les éoliennes vont sauver l’humanité de la montée des eaux. Bravo, les Verts! Quant à Natagora, on navigue dans l’hypocrisie la plus grande, ses dirigeant étant pour moitié des activistes politiques d’Ecolo et ne cherchant aucunement à protéger la nature.
Aigles et vautours sont les victimes principales des éoliennes
L’Espagne, où d’immenses étendues de nature préservées existent encore, comme les marismas (le delta) du Guadalquivir, les éoliennes tuent des dizaines de milliers d’oiseaux rares tous les ans: les grandes victimes sont la grande outarde (devenue rarissime!), les échassiers comme la cigogne ou les hérons, les vautours fauve et moine et d’autres grands rapaces, attirés par les oiseaux déjà tués et qui tournent avant d’aller se nourrir des carcasses. Ils se font couper littéralement en deux par les pales des éoliennes, qui tournent à plus de 320 km/h en bout de pale. On estime à plus de 10.000 le nombre de ces grands rapaces tués en Espagne et au Portugal CHAQUE ANNEE! Quand on sait qu’un couple de ces oiseaux a un jeune par an et qu’il faut 5 ans à ce jeune pour se reproduire, on comprend que l’éolien industriel contribue à la disparition des derniers grands rapaces d’Europe, comme l’aigle impérial en Espagne, l’aigle royal en Ecosse ou le le pygargue à queue blanche en Suède et en Norvège.
En Allemagne, le milan royal (photo d’introduction) qui figure sur les armoiries du Brandenbourg, peut être enlevé: il a complètement disparu, massacré par les éoliennes.
L’outarde barbue, très grand oiseau devenu rarissime, tué par éolienne en Espagne
La Roumanie est en train d’installer des parcs éoliens sur le pourtour du delta du Danube, une zone naturelle d’une richesse extraordinaire, menaçant ainsi des centaines d’espèces d’oiseaux dont certaines en voie de disparition, comme l’aigle criard.
Le problème, c’est la paralysie des organisation de protection de la nature, comme Aves, RNOB ou leur « coupole » fédérative Natagora, qui sont noyautés par les Ecolos. Ces derniers ne veulent absolument pas que l’on touche à leur dogme: mort au nucléaire civil et vivent les éoliennes qui nuisent à la santé des riverains, les ruinent, nous coûtent à tous des ponts d’or en certificats verts… et détruisent nos derniers espaces de vie sauvage. Merci à Jean-Marc Nollet et à la secte Ecolo. Voilà du beau travail.
L.R.