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Vivre en Boischaut

Ne noircissons pas nos campagnes pour verdir les villes

Lettre ouverte aux Gilets Jaunes:


EOLIEN INDUSTRIEL : LA TAXE DE TROP

Par Pierre DUMONT, le 15 janvier 2020.

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(votre signature en bas de page)(version word pour signature papier)

Le mouvement des gilets jaunes a pour origine une « overdose » de taxes.

Une taxe peut en cacher une autre, ou la double peine.

La goutte qui a fait déborder le vase est l’augmentation du prix des carburants due à la TICPE (Taxe intérieure sur la consommation de produits énergétiques).

Cette nouvelle taxe censée financer la fameuse transition énergétique ne doit pas faire oublier une autre taxe, inflationniste elle aussi , la CSPE (Contribution au service public de l’électricité) qui alourdit nos factures d’électricité (27% du prix HT du Kw/h). Comme la taxe sur les carburants, la CSPE finançait majoritairement le lobby des promoteurs éoliens. Elle permettait à EDF de financer le tarif d’achat de l’énergie éolienne que l’Etat lui impose de payer aux producteurs à un prix fixé, en moyenne au double du marché : soit 5 à 7 milliards d’euros par an !

Cette taxe, qui était passée de quelques années de 5 euros le mégawatt/h à 22,5 euros en 2016, année où elle a été figée et affectée au budget général de l’Etat, n’a pas disparue de notre facture d’électricité. Elle demeure et continue de peser sur les ménages les plus précaires. Un comble, cette taxe est elle-même assujettie à une TVA de 20% (soit 1,5 milliard de TVA par an), une taxe sur une autre taxe ! Finalement, entre la TICPE et la CSPE, la fiscalité crée initialement au prétexte de la transition électrique (et non énergétique) est proche de 12.5 milliard d’euros par an.


Une taxe mal employée, une erreur d’aiguillage.

Le produit de la CSPE étant maintenant reversée dans le gouffre budgétaire général, c’est la TICPE qui finance désormais des industries éoliennes et solaires devenues folles. Chaque litre d’essence dans votre réservoir se traduit par un surcoût de 11 centimes d’euro ; chaque litre de fioul domestique par un surcoût de 18 centimes, qui s’ajoutent à la CSPE, toujours robuste (1).

Si, pour lutter contre le réchauffement climatique il est nécessaire de limiter les émissions dans l’air de CO2, notre production d’électricité répond déjà à cet objectif « bas-carbone ». Elle représente 5% de nos émissions de gaz carbonique, l’un des meilleurs taux du monde, et les 8000 éoliennes installées sur notre territoire n’y sont pour rien !.

Le reste de nos émissions de CO2 est dû au transport, à l’industrie et aux habitations. Si l’on veut réellement lutter contre cela, il faut d’abord s’attaquer au coût des transports et à l’habitat, par exemple en subventionnant mieux l’isolation des bâtiments ou l’achat de véhicules plus économes et moins polluants, ce qui serait le bon usage de la fiscalité, au bénéfice de tous et d’abord de ceux qui en ont le plus besoin.


L’argent des éoliennes dilapide l’effort fiscal qu’on nous demande.

Une commission d’enquête de l’Assemblée nationale dédiée sur le sujet éolien a rendu son rapport le 5 juin dernier. Elle énonce clairement, et cela n’est pas contesté, que « le bénéfice climatique de la politique de soutien aux éoliennes est quasiment nul en terme d’amission de gaz carbonique ».
Malgré cela le gouvernement persévère dans ses objectifs délirants : tripler le nombre d’éoliennes, pour un coût global de cette filière évaluée de 70 à 80 milliards d’eu ros. Des milliards d’euros jetés par la fenêtre, alors qu’il serait tellement plus utiles ailleurs.


Et que dire des riverains de l’éolien ?

Des gens modestes pour la plupart, de ces ruraux oubliés. Ils subissent les nuisances, souvent intolérables, des parcs éoliens devant leurs portes; ils payent les taxes qui servent à détériorer leur santé et leur cadre de vie—  sans pour autant lutter contre le réchauffement climatique. Choquant !Le consentement à l’impôt suppose une justice fiscale, une cause légitime ou une utilité sociale clairement définie, une utilité pour la planète, sans sentiment de rupture entre l’Etat et le citoyen. Rien de tel ici ! Dites NON avec nous !

Nous invitons donc les Français à faire bloc et à soutenir et rejoindre les associations qui luttent contre la ruineuse, inutile et dangereuse industrie du vent.

Pierre DUMONT, Association Vivre en Boischaut.


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